Notre "Def" et nous...

Premier grand voyage avec notre Defender: le Maroc.

Le voyage aller est long jusque Algeciras. La traversée de l'Espagne ne laisse pas un souvenir impérissable. Hélas, le ferry Sète-Tanger était overbooké à la date choisie... donc pas le choix.

Avant le voyage: l'attente...




Puis, vient enfin le ferry rapide. Ouf !



Ce premier voyage est aussi pour nous la découverte du continent africain.
Le souk de Fès est un dépaysement absolu !




Diversité de pistes.
Entre les pistes caillouteuses...



... les palmeraies



Sans oublier bien sûr les dunes, avec évidemment les premiers plantages dans le désert.
Eh oui, des pneus Mud et un pied trop lourd,



Ce ne sera pas le seul, mais finalement on arrivera à maîtriser le sable.
La clé du succès: un bon dégonglage. C'est pas beau tous ces Land alignés?



Au fait, il n'est pas magnifique, le Disco de Peter - "le Chef" ?



Diversité d'hébergements aussi, entre des bivouacs berbères...



... et des hôtels reposants où le mot accueil signifie quelque chose, comme ici à Zagora !

Fès était magnifique, Marrakech nous a moins séduits.
Trop touristique et trop européenne à la fois.
Et si Fès s'est visitée à pied, Marrakech mérite un fiacre.



Bientôt le retour.
Un des derniers chargements des valises.
A 6 dans un 110, les valises sont obligatoirement sur la galerie. Bien sanglées sur la galerie, les valises Peli auront bien tenu le coup, sur les pistes, dans le désert.



Fin de l'aventure marocaine.
Retour via le ferry Tanger-Sète, option à recommander chaudement pour zapper l'Espagne et... dormir ! (rien d'autre à faire de toute manière) :-)

Début juin, notre Defender revient de chez Christian Georgin - Geoland à Remouchamps - avec quelques équipements pour le Maroc:
- galerie
- 2e roue de secours
- phares longue portée
- plaques de désensablement
- schnorkel pour le pas bouffer le sable
- auvent pour s'abriter du soleil

En été, c'est décidé, nous partons pour le Maroc...

... en attendant, profitons de la journée organisée par le LROC à la sablière de Mont-Saint-Guibert.

Cela ne vaut pas le désert, mais c'est du sable, et on y croise toutes sortes d'engins, depuis les vénérables Series...

... jusqu'à des bêtes de concours issues de l'imagination de carrossiers frapadingues (au fond sur la photo) !

Toussaint 2006...

Nous partons avec notre Def sur les Piste des Gitans, un trip de 4 jours organisé par le Land Rover Adventure Club...

De l'Auvergne aux plages de Camargue avec des haltes dans des hôtels de charme. Une première expérience de randonnée d'un style nouveau, qui nous séduit.

Des petits chemins à travers la campagne...

Des pique-nique en des endroits de rêve.

Et le final sur une plage privée en Camargue !

Notre première sortie 4x4 sera le Defenday 2006.

C'est là que nous prenons goût à la boue et découvrons pour la première fois les qualités de franchisseur de notre Defender, équipé tout de même pour l'occasion de BF Goodrich Mud Terrain.

Que c'est beau un Land Rover dans son élément...

Et c'est là que nous découvrons les magnifiques réalisations de Geoland - c'est décidé: le hard-top viendra de Maître Christian !!!

En 2006, sans réelle préméditation, la décision est prise: notre 130 sera remplacé par un 110 tout neuf.
Commande passée au Garage du Longchamps à Wavre, puis cinq mois d'attente.

La récompense est au bout, et au début de l'été, avec tout juste quelques semaines de retard, nous prenons livraison de notre nouveau compagnon.

Tout beau tout neuf.
Principales options: l'airco, le protège-piétons, si on peut appeler ainsi ce que Land Rover appelle pompeusement un pare-buffle, mais qui depuis l'ère du polyuréthane n'a plus guère qu'une fonction esthétique, et des jantes en alliage.

A l'intérieur,
on notera surtout une option "non autorisée", à savoir le troisième siège central à l'avant.
Eh oui, législation oblige sur les nouveaux modèles c'est une option non livrable, qu'il faut ajouter après l'achat sous sa propre responsabilité.
Ceci dit, ça ne sert pas à grand chose et en ce qui nous concerne nous optons rapidement pour l'ajout d'une ceinture supplémentaire à l'arrière, et du slogan ad hoc "4 schtroumpfs à l'arrière". Bon, ça non plus ce n'est pas autorisé...

Un truc à ne jamais faire: placer l'extincteur là où on le voit sur la photo. Impossible de s'asseoir comme passager (ou passagère) sans démantibuler la fixation. Sur les prochaines photos, il sera devant la banquette arrière, là où il ne gêne absolument pas.

Le Defender date d'avant les interfaces graphiques.

La preuve... c'est le seul véhicule qui peut se dessiner au moyen d'une banale machine à écrire !

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Ben oui, ça c'est notre premier Defender, un pick-up double-cabine empattement long.
Pour les connaisseurs, un 130 HCPU 300TDi:
- 130 pour l'empattement en pouces (noblesse britannique oblige);
- HCPU pour high-capacity pick-up;
- 300 TDi pour désigner l'avant-dernière génération de moteur Land Rover ayant équipé des Defender.

A l'ère graphique, ça donne ceci:

Pourquoi un Defender?

Chacun ses raisons, mais pour nous la première motivation fut de tracter un van de transport pour deux chevaux. En la matière, son 4x4 permanent permet au Defender de tracter 3,5 tonnes en toute sécurité.

Notre but était aussi de pouvoir transporter sur la benne, recouverte à cette fin du plateau renforcé que l'on peut voir sur la photo, une voiture d'attelage.

Accessoirement, un pick-up, dans un pays victime d'une rage taxatoire chronique, offre l'avantage d'être un véhicule fiscalement très intéressant, tout en permettant de transporter une famille de deux adultes et trois enfants, et même quatre lorsque le Defender est équipé d'un siège central à l'avant.